Il y a mieux à faire que de détruire un boisé urbain et des milieux humides d’intérêt. Si la Ville de Québec souhaite maintenir sa canopée urbaine et sa biodiversité, en superficie comme en qualité, elle n’aura d’autre choix que de préserver ses derniers milieux naturels. Son développement futur devrait plutôt être localisé dans des secteurs déjà minéralisés ou en cours de revitalisation.

La conservation partielle est une illusion! Ne conserver que le centre du Boisé et le traverser par l’Avenue des Compagnons ne permettra pas au 40% qui reste de conserver sa valeur actuelle, à cause des effets de bordure. La qualité actuelle des peuplements forestiers et des milieux humides du Boisé tiennent à ce qu’ils sont entourés et protégés.

Un parc national urbain à inscrire dans la trame verte et bleue de la CMQ
Les Amis du Boisé Neilson proposent d’intégrer le Boisé Neilson à un vaste projet de Parc national urbain. Ce parc national urbain rattacherait ses boisés de l’Ouest (Neilson, des Compagnons, Marly et Cartier-Roberval) au secteur fluvial de la plage Jacques-Cartier jusqu’à la promenade Champlain en passant par le superbe Sentier des grèves.

De grandes villes canadiennes montrent la voie
Ce serait, il nous semble, l’usage le plus approprié pour un écosystème forestier de cette qualité; comme le Parc urbain national de la Rouge de la ville de Toronto, comme le projet de la Ville de Montréal de rattacher tous les milieux naturels de l’ouest de l’île. Muni d’un tel parc urbain, il ne manquerait pas de raisons, si l’on en doutait encore, de délaisser la voiture et de prendre le tramway pour emmener nos enfants voir ce que nous avons de plus beau à Québec.